La deuxième table ronde a réuni Logi-Serge Kinhouande (la M2IE), Maxence Méheust (Saint Germain paysages), Corinne Darbon – Lagay (Valcoop) et Julie Gobert (chercheuse à l’ENCP), différents acteurs du territoire en lien avec l’ESS. Ils ont échangé sur la R&D territoriale à Paris-Vallée de la Marne.
Corinne a tout d’abord présenté le supermarché coopératif de Valcoop, implanté à Torcy qui a mis du temps à se mettre en place mais qui dispose désormais d’une bonne dynamique. Logi-Serge a pris le relais en faisant l’état des lieux du chantier d’insertion de la M2IE, située à Torcy. Ce dernier repose sur quatre axes distincts mais interconnectés : la vélostation, graine d’emploi, la valorisation des bio-déchets ainsi que le maraîchage. Ils souhaitent désormais se développer en créant une marque de vélo reconditionné propre à leur structure.
Maxence a ensuite expliqué le projet du groupe Saint Germain paysage qui est de diversifier l’activité d’une ferme afin de la perpétuer. Pour cela ils vont créer une SCIC et cultiver des céréales, des vignes mais également s’appuyer sur le maraîchage et l’arboriculture.
Enfin, Julie, chercheuse à l’école des Ponts, a mis l’accent sur la variété des publics, qui peut être une richesse mais également un frein car elle nécessite donc d’adapter les alternatives économiques à l’éventail des habitants. L’erreur à ne pas commettre selon elle est de ne pas dupliquer les alternatives d’un territoire à l’autre mais bien de prendre en compte les spécificités et besoins de chaque territoire.
La conclusion de ce second échange est qu’aujourd’hui, l’équilibre des entreprises de l’ESS est difficile à trouver car l’objectif n’est pas de faire du profit mais d’avoir un impact sociétal et environnemental positif. La notion de mesure d’impact reste à creuser car elle est compliquée à quantifier.
Un grand merci aux intervenants ainsi qu’aux participants qui de par leurs interventions ont su nourrir et enrichir la discussion autour de ces deux thématiques.
Merci également à Lou-Eve Popper, journaliste à alternative économiques pour l’animation de ces tables rondes.